Le CN reconnaît l’importance de l’environnement sur le bien-être social, culturel et économique des Autochtones et il s’engage à protéger l’environnement où il exerce ses activités et à réduire son impact sur l’environnement :
En travaillant avec des communautés autochtones à établir et à protéger les lieux jugés importants sur le plan historique, spirituel ou culturel, tout en protégeant la confidentialité des renseignements sur les communautés
Nous sommes à l’écoute des intervenants et des détenteurs de droits et répondons à leurs préoccupations. Citons à titre d’exemple le projet du centre logistique Milton du CN, où les communautés autochtones ont été sollicitées rapidement et continuent de participer à des programmes liés notamment à l’archéologie, aux pêches, à la qualité de l’eau et à la faune. Leurs idées et leurs connaissances ont été intégrées à des rapports et à des plans d’atténuation qui sont suivis pendant la construction du centre logistique de Milton.
Après la phase de construction des projets, nous évaluons nos mesures d’atténuation et apportons des changements, s’il y a lieu. Nous pouvons ainsi vérifier l’efficacité de nos mesures en matière de biodiversité et, du même coup, améliorer la conception et l’exécution des projets. Le CN est également déterminé à donner suite aux programmes et à poursuivre son engagement auprès des communautés locales et autochtones.
En invitant les communautés autochtones, dans la mesure du possible, à participer aux études environnementales et archéologiques dans le cadre des projets de développement
Avant le début des projets de construction, le CN se met rapidement à l’œuvre pour déterminer et évaluer les risques pour l’environnement. Nous mettons à contribution plusieurs services au sein du CN et travaillons avec les organismes de réglementation, des experts, les municipalités locales et les communautés autochtones pour répertorier les habitats critiques, les espèces en péril, les zones sensibles ainsi que les sites archéologiques et les éléments à caractère patrimonial. Nous collaborons également avec les intervenants et les détenteurs de droits clés pour repérer les occasions d’appliquer la hiérarchie des mesures d’atténuation, soit l’évitement, la réduction, la restauration et la compensation. Grâce à notre approche systématique, nous tenons compte du contexte environnemental et réglementaire particulier lorsque nous réalisons des projets d’entretien, de développement ou de restauration ou que nous intervenons d’urgence dans notre réseau.
En collaborant avec les communautés autochtones à des problèmes concernant l’infrastructure et la remise en état des lieux
Dans le cadre d’un projet de stabilisation de rives au Québec, nous avons vu la possibilité de restaurer une passe pour poissons en collaboration avec la communauté autochtone et la municipalité locales et les organismes gouvernementaux. L’ancienne passe ne permettait pas à l’omble de fontaine, une importante espèce indigène, de se déplacer entre le lac et les aires de fraie, ce qui a presque causé sa disparition. En travaillant avec les intervenants et les détenteurs de droits locaux, le CN a mis en place une passe qui permet aux poissons de se déplacer. Selon les résultats initiaux, l’omble de fontaine se déplace et fraie, ce qui profite à l’écosystème du lac et à la collectivité.
En offrant aux premiers intervenants et à leurs partenaires communautaires de possibilités de formation sur la sécurité ferroviaire ou des sujets spécifiques au secteur
Nous mettons l’accent sur l’entretien préventif, la prévention des déversements et la préparation en cas d’urgence afin de limiter les répercussions des incidents. Nous prenons des mesures pour nous assurer que notre personnel, nos partenaires en intervention d’urgence et les communautés locales et autochtones sont prêts à réagir en cas d’incident. Nous tenons des exercices d’intervention d’urgence avec les intervenants et les détenteurs de droits en suivant notre plan réseau d’intervention d’urgence, qui explique ce qu’il faut faire pour intervenir rapidement en cas de rejet ou de déversement.
Le CN fournit également des fonds pour contribuer à améliorer les capacités d’intervention en cas d’urgence des communautés autochtones, comme la bande indienne de Boothroyd.