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Un train intermodal? Pensez céréales


Le transport intermodal permet d’acheminer une foule de produits d’outre-mer aux utilisateurs finaux en Amérique du Nord, et bon nombre de ces conteneurs font le chemin inverse : ils sont rechargés et retournés aux clients à l’étranger.

Pendant la campagne agricole 2017-2018, le CN a acheminé plus d’un million de tonnes métriques de céréales et de produits céréaliers transformés dans des conteneurs provenant de ses terminaux intermodaux dans les Prairies. Ce volume équivaut à plus de 11 000 wagons-trémies. Saskatoon est la plaque tournante du CN pour le transport des céréales par conteneurs dans l’ouest du Canada, mais le CN met aussi ce modèle à profit ailleurs dans son réseau.


Le transport intermodal est une occasion réelle et importante d’expédier les céréales de l’Ouest canadien aux clients nord-américains et internationaux et de tirer profit de la capacité d’expédition accrue des céréales, surtout lorsque la capacité des wagons-trémies est épuisée. Grâce aux conteneurs, les agriculteurs céréaliers établissent des liens directement avec les utilisateurs finaux à l’étranger. Ce n’est pas qu’une idée – c’est la réalité.



Le train céréalier

Les céréales et les produits céréaliers transformés s’intègrent bien dans le transport intermodal de la chaîne d’approvisionnement du CN, et ce dernier est un leader pour trouver des façons créatives avec ses petits et grands clients de tirer profit de l’expédition par conteneurs pour acheminer plus de céréales.

Pendant longtemps, les céréales étaient acheminées dans des wagons-trémies jusqu’aux ports, à une installation d’empotage, puis transbordées dans des conteneurs de 20 pieds. Ces conteneurs étaient ensuite transportés par camion jusqu’à un terminal à conteneurs et chargés sur un porte-conteneurs, puis acheminés par camion depuis le terminal à conteneurs à l’autre bout jusqu’à la destination finale. Généralement, un wagon-trémie transporte suffisamment de céréales pour remplir trois conteneurs de 20 pieds et demi.

Faire évoluer la chaîne d’approvisionnement

La chaîne d’approvisionnement des céréales a beaucoup évolué.

Ces dernières années, le chargement à la source est très répandu dans l’ouest du Canada. La réduction des manœuvres et le besoin de produits à identité préservée stimulent la demande pour charger des conteneurs portant un sceau d’exportation directement aux usines de traitement dans l’Ouest canadien et pour les expédier vers leur destination finale; aucun wagon-trémie n’est utilisé dans la chaîne d’approvisionnement. Le chargement à la source est un moyen de tirer parti de la capacité inutilisée de la chaîne d’approvisionnement pour transporter plus de céréales. Autrement dit, la capacité des trains est optimisée si les conteneurs vides qui retournent vers la côte transportent des produits.

Au lieu que le train rapporte des conteneurs vides au port, les conteneurs sont déposés à un triage du CN; le CN collabore étroitement avec des sociétés maritimes partenaires pour coordonner ces activités. Les conteneurs sont transportés par camion vers une installation au pays, où ils sont chargés, puis rapportés au triage et placés dans un autre train. Les conteneurs de 40 et de 53 pieds peuvent être chargés au pays, puis acheminés vers les ports, où ils sont déchargés et retournés aux sociétés maritimes (conteneurs de 40 pieds) et aux chemins de fer (conteneurs de 53 pieds). Les céréales sont ensuite rechargées dans un conteneur de 20 pieds. On appelle cela un programme de rapatriement pour le marché intérieur.

 
 
 
CN InterMobile

* Vidéo disponible en anglais seulement.

Un nouveau terminal intermodal ouvrira sur le réseau du CN l’année prochaine. Situé à Regina, le terminal InterMobil constitue une occasion pour les expéditeurs du sud de la Saskatchewan de tirer parti de la capacité de transport intermodal du CN pour le transport des céréales chargées à la source.

Les avantages

Pourquoi un client choisirait-il de s’approvisionner en céréales par conteneurs plutôt que par navire de vrac?

Le choix d’expédier des céréales par conteneurs s’explique en partie par la taille : les besoins en matière de stocks d’une petite installation de traitement d’un utilisateur final ne sont pas les mêmes que ceux d’une grande installation. Les petits envois en vrac sont donc appropriés. Des questions de financement des stocks peuvent aussi entrer en jeu.

Et il y a les produits transformés et les produits bruts. Certains produits expédiés de l’ouest du Canada, principalement les légumineuses, sont transformés avant d’être conteneurisés. Cette opération peut comprendre le nettoyage, le cassage et l’ensachage. Ce sont des produits prêts à mettre sur la table.

Il ne faut pas non plus négliger d’obtenir de la capacité pour expédier des céréales. Si aucun wagon-trémie n’est disponible, des centaines de milliers de conteneurs vides circulant des Prairies jusqu’aux ports canadiens peuvent être utilisés pour expédier des céréales en vrac.

La dynamique du marché en ce qui concerne les tarifs marchandises du vrac par rapport aux produits conteneurisés est également un facteur. Au milieu des années 2000, quand les tarifs marchandises des navires de vrac ont augmenté, il coûtait moins cher d’expédier les céréales par conteneurs, ce qui convenait aux destinataires, qui pouvaient recevoir les céréales par conteneurs ou en vrac.

La chaîne d’approvisionnement

De quelles autres façons cette partie de la chaîne d’approvisionnement des céréales a-t-elle évolué au cours des dernières années?

Les installations d’empotage situées dans les ports étaient plus petites. Cela empêchait les expéditeurs de profiter pleinement des meilleurs tarifs marchandises s’appliquant aux plus gros envois de céréales. Cela peut aussi créer des problèmes de compétitivité lorsque de petits expéditeurs payant le tarif par wagon tentent de concurrencer des expéditeurs par trains-blocs pour l’approvisionnement en céréales.

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Tout cela est aussi en train de changer. Dans la foulée des investissements à grande échelle faits à Vancouver pour agrandir les terminaux céréaliers, les expéditeurs augmentent aussi la capacité de réception des wagons des installations d’empotage de conteneurs. L’automne dernier, Ray-Mont Logistics a ouvert à Prince Rupert une installation de transbordement capable de recevoir des envois de trains-blocs de céréales et de produits céréaliers transformés pour l’empotage des conteneurs. Le secteur de la trituration du canola dans l’Ouest canadien a vraiment tiré parti de ce nouveau modèle de chaîne d’approvisionnement. CanEst Transit, qui est établi dans le port de Montréal, dispose de 68 000 tonnes métriques d’entreposage et peut charger huit conteneurs par heure. Columbia Containers, sur la rive sud de Vancouver, a aussi entrepris récemment un projet d’expansion.

Faciliter la chaîne d’approvisionnement intermodale de chargement à la source dans les Prairies

Le chargement à la source des conteneurs dans les Prairies est facile et permet des ventes rapides. Les expéditeurs concluent un contrat de vente avec un acheteur étranger qui stipule les modalités de la vente (p. ex., chargement à la source du produit au point d’origine sans manœuvres supplémentaires). L’expéditeur obtient un numéro de dossier de la société maritime, ainsi qu’une date limite et une date de départ. Le numéro de dossier sert à ramasser le conteneur à l’un des terminaux intermodaux du CN.

Une fois le produit destiné à l’exportation chargé dans le conteneur et le conteneur scellé par un sceau d’exportation, l’expéditeur demande un numéro de réservation au CN pour la livraison du conteneur se trouvant dans notre triage. Les documents, dont les numéros de sceau et de conteneur, sont envoyés à l’acheteur étranger. Le cycle de vente complet peut prendre moins de sept jours, à partir de la signature du contrat de vente jusqu’à l’envoi des documents.

Pour expédier des céréales par conteneurs, veuillez communiquer avec Chipalo Simunyola par téléphone, au 204 934-7357, ou par courriel, à l'Équipe de ventes ouest


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