Action: L’équipe de la ligne de renseignements généraux traite chaque année des milliers de courriels et d’appels du public; elle répond rapidement et proactivement aux nombreuses questions des citoyens de toutes les régions du réseau du C

Quel est votre volume annuel d’appels et de courriels?

En 2019, nous avons eu 72 459 interactions (courriels et appels) au total et pour les six premiers mois de 2020, ce chiffre s’élève à 36 061. Pendant les mois les plus achalandés, nous avons en moyenne 120 interactions par jour. Chaque appel ou courriel entrant entraîne habituellement deux à trois interactions de suivi.

Quelles sont les questions qui préoccupent le plus le public?

Les passages à niveau bloqués ou en mauvais état, le sifflement des trains, les trains qui tournent au ralenti, l’entretien et la sécurité de la propriété du CN sont quelques-unes des préoccupations.

Votre rôle d’intermédiaire avec le public est très important. Comment se sent-on quand on fait partie d’un service essentiel?

C’est très valorisant. Chaque jour amène de nouveaux défis parce qu’il nous est impossible de prévoir à quelles questions ou préoccupations nous devrons répondre. Nous travaillons avec tellement de fonctions au CN que nous avons établi des relations et un réseau pour nous aider à répondre aux citoyens et aux municipalités.

Comment gérez-vous les défis?

Nous nous mettons à la place des gens et tentons de comprendre leur situation. Par exemple, les personnes vivant près de voies ferrées peuvent être contrariées parce qu’un train tourne au ralenti ou bloque un passage à niveau dans leur ville. Nous prenons le temps de les écouter, de comprendre de quoi il retourne et de les aider de notre mieux.

Nous croyons à une communication ouverte avec le public et entre nous. Comme nous formons une petite équipe très soudée, c’est plus facile.

Quels sont les services auxquels vous faites appel pour régler les problèmes?

Les superviseurs Voie (Ingénierie et Travaux publics) sont nos principaux intervenants internes pour les questions concernant les passages à niveau en mauvais état, l’entretien de la propriété du CN, les ponceaux et la gestion de la végétation sur l’emprise du CN.

Quand nous recevons des plaintes à propos du blocage d’un passage à niveau pendant une longue période, d’un train qui tourne au ralenti, des bruits d’un triage et du sifflement des trains, nous en avisons l’Exploitation.

Presque tous les jours, nous faisons aussi appel à la Police du CN pour diverses questions : un véhicule immobilisé à un passage à niveau, des intrus sur les voies ferrées, des camps de sans-abri sur notre propriété, ou pour nous aider à sensibiliser les citoyens. La Police du CN est nos yeux et nos oreilles sur le terrain.

Quelles récompenses votre travail vous apporte-t-il?

La reconnaissance du public. C’est très valorisant quand un membre du public nous remercie parce que nous avons pu répondre à sa préoccupation. Nous transmettons ces remerciements à l’équipe locale avec qui nous avons travaillé parce que cela lui revient également.

Quel problème inhabituel avez-vous aidé à résoudre récemment ?

Récemment, des résidants locaux s’inquiétaient parce que le CN avait taillé des arbustes qui avaient été plantés pour favoriser la nidification des oiseaux sauvages. Un résidant a menacé de manifester sur nos voies et comme nous avons déployé beaucoup d’efforts pour amener les collectivités à comprendre que la sécurité est une responsabilité partagée, un conseiller municipal est intervenu. Nous avons réagi rapidement et demandé à la Police du CN de parler au résidant pour lui expliquer les dangers, les risques et les questions juridiques liés aux intrusions sur la propriété du CN. Avec l’équipe Ingénierie, nous nous sommes assurés que ces arbustes ne feraient pas partie de la gestion de la végétation dans ce secteur. En définitive, les résidants et le conseiller municipal ont été satisfaits de notre réponse.

Avez-vous déjà reçu une demande mémorable dont vous pourriez nous faire part?

Récemment, une femme nous a appelés parce qu’elle voulait faire parvenir une carte faite par son fils à un chef de train qui avait été très gentil avec lui. Elle n’avait qu’un prénom et un emplacement. Avec les équipes Ressources humaines et Exploitation, nous avons dû faire des recherches pour le retrouver, puis nous avons fait le nécessaire pour que la carte lui soit envoyée directement. Cela débordait du cadre des demandes que nous recevons, mais l’occasion était belle d’aider un membre du public et de fournir une rétroaction qui « fait chaud au cœur » à notre collègue de l’Exploitation.

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Action: Gary Schwartz compte 22 ans de service, et son engagement indéfectible envers l’environnement se reflète dans son travail qui vise à assurer que le CN réduit autant que possible l’incidence de ses activités sur l’environnement et se conforme à la réglementation environnementale.

En quoi consiste le travail d’un technicien spécialiste de l’environnement au CN?

Je dois veiller à ce que le CN respecte les normes en matière de conformité environnementale afin de réduire le nombre d’incidents et de limiter l’impact potentiel de nos activités. Je suis en poste au triage Harrison, à Memphis, au Tennessee. Je suis également chargé des inspections à Lambert, au Mississippi, et à Fulton, au Kentucky. Je m’assure que notre matériel et nos infrastructures sont conformes aux règlements et aux meilleures pratiques de gestion, qu’il s’agisse des installations de traitement des eaux usées dans nos triages ou des réservoirs de stockage de carburant.

En quoi votre travail appuie-t-il l’engagement du CN en matière d’environnement?

Je suis un homme de terrain, donc je travaille sur la voie, dans un camion et dans un bureau dans toutes les régions où nous devons respecter la réglementation environnementale. J’inspecte, entre autres, nos activités relatives au ravitaillement, au traitement des eaux usées, au recyclage, aux lignes de conduite, aux permis réglementaires et à l’entretien préventif. Mon but est d’assurer une gérance responsable dans ces domaines.

Quel aspect de votre travail aimez-vous le plus?

Je suis fier de faire partie de l’équipe du CN et de contribuer à l’exploitation responsable du chemin de fer. Veiller à la protection et au respect de l’environnement selon les normes les plus strictes est une grosse tâche, et je la prends très au sérieux. C’est valorisant de partager le message de la responsabilité environnementale avec d’autres équipes et de mettre nos efforts en commun pour faire en sorte de respecter notre engagement d’une incidence minimale sur l’environnement.

Quels sont les défis?

Peu importe la tâche que j’effectue, je dois toujours veiller à y intégrer des considérations d’environnement et de sécurité. C’est un travail qui exige une solution rapide aux problèmes. Par exemple, si une pompe fonctionne mal à une installation de ravitaillement ou de confinement, nous recevons une alerte et nous procédons immédiatement à une inspection.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur le service ferroviaire essentiel que vous offrez?

Je fais partie de l’équipe de la région du Sud qui joue un rôle important pour garantir que nous menons nos activités de manière responsable et que nous réduisons au minimum les risques pour l’environnement. Notre travail contribue à faire du CN une entreprise durable.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je lave et je nettoie! Je porte l’équipement de protection individuelle approprié au travail et je suis les consignes à la maison. J’utilise du désinfectant et quand j’arrive chez moi, je change de chaussures avant d’entrer. Je fais mes achats en ligne quand je le peux et je conserve les denrées non périssables dans un endroit pendant quelques jours avant de les manipuler.

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Action: Michael est en poste depuis trois ans et demi seulement, mais il se surpasse constamment pour contribuer au succès du triage et obtenir d’excellents résultats.

Quelles sont vos responsabilités au quotidien?

Je supervise le départ et l’arrivée en toute sécurité des trains au triage de Markham et dans les terminaux avoisinants. Je m’assure qu’on respecte un haut niveau de sécurité en organisant des séances de briefing pour les membres des équipes. De plus, lorsque des interruptions de service surviennent, je travaille en collaboration avec les services d’Ingénierie et de Mécanique afin d’en déterminer la cause pour éviter qu’elles se reproduisent.

Comment votre équipe va-t-elle après ces quelques mois difficiles?

Nous comptons sur un effectif résilient et une équipe talentueuse. Les affaires reprennent, alors beaucoup d’employés qui avaient été mis à pied sont de retour.

Quelles leçons avez-vous tirées de cette période exceptionnelle?

J’ai découvert que notre entreprise avait une excellente capacité de réaction. Nous avons dû apporter des modifications aux activités du triage en raison des nombreuses mesures de sécurité mises en place. Pour maintenir la distanciation sociale, par exemple, les coordonnateurs de formation des trains ne partagent plus un bureau avec les coordonnateurs de train. Il nous a fallu améliorer nos communications pour atteindre les objectifs opérationnels. Au lieu de tenir les briefings de sécurité en personne, nous les faisons par téléphone ou à l’extérieur du bureau du triage en maintenant une distance de six pieds.

Comment votre équipe a-t-elle surmonté les difficultés?

Nous faisions toujours plusieurs choses à la fois tout en nous efforçant de rester concentrés sur la tâche à accomplir et de trouver des moyens créatifs de faire plus avec moins. Pour surmonter certaines difficultés, il était essentiel de faire preuve d’une grande vigilance et de concentration.

En tant que cheminot, de quoi êtes-vous le plus fier?

Le CN a montré que les membres de son personnel sont importants pour lui et qu’il se soucie de leur santé et de leur sécurité pendant cette période difficile, et j’en suis fier. Dans la région de Chicago, le CN a mis en place un poste de soins infirmiers pour prendre la température des employés avant de les autoriser à entrer dans le triage de Markham et le triage Kirk au début et au plus fort de la pandémie. De plus, le CN a formé un groupe de travail COVID-19 qui a offert une formation sur la manière d’intervenir en cas d’éclosions et de les prévenir. Parmi les autres mesures de sécurité essentielles pour éviter la propagation du virus, mentionnons le nettoyage des locomotives ainsi que des véhicules et des bureaux du triage.

Comment gardez-vous le moral?

C’est sûr que nous traversons une période difficile, mais ma femme et moi attendons notre premier enfant et cela me motive suffisamment pour continuer à aller de l’avant, à me dépasser au travail et à être prudent.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur le service ferroviaire essentiel qu’ils offrent?

Nous offrons un service qui peut poser beaucoup de défis et souvent passer inaperçu auprès du public, mais il est extrêmement important. Tous les jours, nous sommes en première ligne parce que nous acheminons des produits essentiels vers des secteurs d’activité vitaux et répondons aux besoins des collectivités qui dépendent de ce service.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je continue d’appliquer les mêmes mesures de sécurité qu’avant la pandémie. Par exemple, j’ai toujours maintenu une certaine distance physique en respectant la bulle des gens. J’ai toujours été un grand partisan du lavage des mains et de l’utilisation d’un désinfectant pour les mains, et je me suis bien adapté au port du masque. De plus, quand je ne travaille pas, je passe beaucoup de temps à marcher, à courir et à faire du vélo dans la région de Chicago.

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Action: Assumant plusieurs responsabilités essentielles, Mike donne son maximum à l’ensemble de ses tâches, et veille à intégrer la sécurité au cœur de tout ce qu’il fait.

Vous assumez beaucoup de responsabilités sur le terrain au terminal intermodal de Brampton. Qu’est-ce qui vous a amené à vous investir autant dans ce rôle?

Je me suis impliqué comme formateur pour les grosses grues mobiles et le matériel lourd parce que je travaille au chemin de fer depuis l’école secondaire. J’ai l’impression que je peux transmettre à la nouvelle génération de cheminots les précieuses connaissances que j’ai acquises pendant toutes ces années. Je n’ai jamais eu d’accident grave, mais je ne compte plus les situations délicates avec lesquelles j’ai dû composer. Je voudrais donner au suivant en enseignant à mon tour ce qu’on m’a appris, et si j’en ai la chance, j’aimerais changer les choses pour créer un endroit où il est sécuritaire et agréable de travailler. Comme la santé et la sécurité constituent de grandes priorités au CN, mon rôle à titre de coprésident du comité de santé et sécurité, ainsi que du groupe de soutien par les pairs du PAPF s’avérait donc tout indiqué.

Comment avez-vous travaillé différemment pendant cette période sans précédent?

La plus grosse différence depuis cette pandémie, c’est que nous avons maintenant des « préquarts » : les heures de début de quart sont donc décalées de 15 minutes pour l’ensemble des membres du personnel pour que tous n’arrivent pas tous en même temps sur le site. Pendant ces séances qui précèdent les quarts, nous avons le temps de désinfecter l’équipement, de renforcer une bonne hygiène des mains, de tenir nos séances de briefing et de respecter les autres protocoles de sécurité.

Quels sont les principaux problèmes?

Les gens sont parfaitement d’accord avec les protocoles de sécurité. Ils prennent la pandémie très au sérieux. En ce qui a trait aux difficultés typiques de mon travail, j’ai constaté que chaque personne apprend différemment. Je dois donc faire preuve de souplesse et adapter mon style de formation à la personne. Et je dois toujours m’assurer que cette personne a compris.

Qu’est-ce qui surprend le plus les gens quand vous leur parlez de votre travail?

C’est quand je leur dis que parfois, je vais au travail pendant mes journées de repos, juste pour former des gens qui en ont besoin à ce moment-là. À mes yeux, il ne s’agit pas là d’un sacrifice. Cela fait partie du travail que j’ai accepté de faire.

Que faites-vous pour rester en bonne santé?

Je possède une ferme d’agrément où j’élève des canards, des moutons, des pintades, des ânes miniatures et des poulets. Soigner les animaux me tient en forme. J’ai perdu plus de 165 livres l’an dernier : je rêve de retourner au gym à sa réouverture et de reprendre une alimentation saine pour prévenir toute prise de poids. Je suis également un membre actif de plusieurs loges et corps de franc-maçonnerie. J’apprécie ce groupe ainsi que le travail que nous effectuons au sein de la collectivité.

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Action: Cheminot depuis 19 ans, Maurice donne l’exemple en appliquant avec son équipe les protocoles de sécurité relatifs à la COVID-19 au sein de l’effervescente zone de l’Illinois.

À quoi ressemble l’une de vos journées typiques?

Je commence ma journée avant 4 h 30 avec une course matinale en compagnie de mon chien, puis je me rends au travail vers 5 h. Les lieux sont déjà en pleine activité. Entre autres responsabilités, je dois communiquer avec tous les coordonnateurs de trains de mon territoire, et tenir des conférences téléphoniques quotidiennes avec nos clients et nos partenaires commerciaux pour nous assurer que nos livraisons se feront de façon sécuritaire et que nous avons des solutions pour tous les problèmes qui peuvent se présenter.

Quelles sont les principales marchandises qui sont expédiées dans votre territoire occupé?

Outre les livraisons intermodales, des céréales, du charbon, du pétrole brut, des pièces automobiles et des milliers de chargements mixtes sont expédiés à partir de notre territoire.

Quel a été le principal changement pour votre équipe en raison de la pandémie?

Les principaux changements ont été le respect de la distanciation physique, la nécessité d’avoir des ressources supplémentaires pour la désinfection des aires communes et l’importance de s’assurer que tous et toutes veillent à leur propre sécurité en respectant les protocoles au cours de la pandémie.

Comment avez-vous surmonté les défis?

Je m’efforce toujours de rester positif. Et je crois en l’importance de communiquer tout ce que je sais; par exemple, je partage avec mon équipe les procédures en place pour les protéger, et j’insiste sur l’importance de les suivre pour assurer notre sécurité et celle de nos familles.

Quel effet cela vous fait-il de faire partie d’un service essentiel, d’assurer l’acheminement des marchandises dont les gens ont besoin?

Je prends mon travail très au sérieux, et encore plus en cette période difficile. Pour assurer l’acheminement des wagons de nos clients, en particulier ceux qui approvisionnent les services de première ligne, nous devons faire de notre mieux tous les jours.

Que faites-vous pour rester en bonne santé et en sécurité au travail et à la maison?

Au travail, je pratique la distanciation physique et je donne l’exemple en m’assurant que les aires de travail et les locomotives sont désinfectées conformément aux directives relatives à la COVID-19. À la maison, je m’assure de maintenir la distanciation physique nécessaire avec mes voisins. La propreté et une saine alimentation sont aussi très importantes pour moi.

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Action: Possédant un véritable esprit d’équipe, Jonathan est un pro de la réparation, qui met ses compétences à profit pour effectuer des réparations majeures au besoin, notamment sur des grues et des camions de l’Intermodal du CN ou, comme il l’a fait l’an dernier, pour construire une rampe pour les célébrations de CN100.

Comment avez-vous travaillé différemment pendant cette période sans précédent?

Pour rester en sécurité, nous avons affiché nos coordonnées sur chaque porte du garage afin d’éviter que les gens n’arrivent à l’improviste. Ainsi, si quelqu’un a besoin d’une réparation ou de renseignements sur du matériel, il nous appelle ou nous envoie un message texte, et nous prenons les dispositions nécessaires pour l’aider. Mes fournisseurs envoient leurs ordres de travail par courriel ou messagerie textuelle pour minimiser les contacts, et les fournisseurs de pièces déposent nos commandes à la porte.

En tant que chef d’équipe Mécanique, comme se sent-on quand on fait partie d’un service essentiel qui mène ses activités à partir de sa province?

J’ai beaucoup de chance de faire partie d’un service essentiel et j’ai la possibilité d’aller au travail chaque jour. J’essaie de me concentrer sur la bonne condition de notre matériel pour bien servir les clients.

Jusqu’à maintenant, quel a été le plus grand défi pour vous dans le cadre de votre travail en pleine pandémie?

L’acquisition de pièces auprès de certains de nos fournisseurs qui doivent également faire face à la pandémie et la distance physique au travail ont certainement été les plus grands défis.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre travail?

Je suis fier de faire partie d’une excellente équipe à Halifax qui fournit aux citoyens les produits dont ils ont besoin en cette période difficile.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je garde le moral grâce à ma famille. J’ai une épouse merveilleuse, Tasha, et deux belles filles, Lexi, 14 ans et Lydia, 9 ans. Ma plus vieille et moi aimons courir, et ma femme et moi avons récemment acheté des vélos afin de demeurer actifs. J’essaie aussi de m’entraîner quelques fois par semaine.

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Action: Shena, une leader solide pendant cette pandémie, a réussi à maintenir les trains en circulation au triage Mays afin d’acheminer les produits de nos clients.

En quoi votre travail a-t-il changé pendant cette pandémie?

J’ai dû trouver de nouvelles façons de demeurer présente et accessible en tant que coordonnatrice de trains tout en respectant les directives de distanciation physique. Pour ce faire, j’ai allié technologie et discernement. Parfois, j’ai tenu des briefings sur la sécurité dans le stationnement du triage, en m’assurant que tous respectent une distance de deux mètres et portent un masque. D’autres fois, j’ai tenu les briefings par téléphone. Je m’efforce toujours d’être présente auprès de mes équipes, peu importe la situation.

Comment votre équipe a-t-elle surmonté les difficultés?

En conservant une attitude positive! Les ondes positives, comme les ondes négatives d’ailleurs, sont contagieuses. Je me suis fait un devoir de ne pas céder à l’humeur négative des autres, mais plutôt de réagir par une attitude positive et enjouée.

De quoi êtes-vous la plus fière dans votre travail?

J’occupe le poste de coordonnatrice de trains depuis peu. La direction m’a permis de m’affirmer dans mes fonctions et m’a motivée à me sentir impliquée. Je viens d’un secteur qui n’a rien à voir avec l’exploitation ferroviaire, et mon équipe de direction m’a accordé l’espace nécessaire pour croître, apprendre et diriger pendant cette période difficile.

Comment gardez-vous le moral?

En comprenant que je ne peux être efficace que si j’affiche une attitude positive et demeure vigilante. Chaque matin, je me réserve du temps pour lire et réfléchir à quelque chose d’encourageant. J’écoute de la musique. Peu importe ce que je trouve pour demeurer positive, je m’assure de m’en servir dans ma journée.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur le service ferroviaire essentiel que vous offrez?

Que ce n’est pas seulement le service ferroviaire qui est essentiel; ils le sont eux aussi. Sans les efforts et le service des membres du personnel, les marchandises essentielles qui contribuent à procurer aux personnes un sentiment de normalité ne pourraient être acheminées.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je respecte la distanciation physique, je porte un couvre-visage et je limite les contacts inutiles. J’ajouterais que je lave mes mains… mais je l’ai toujours fait. MDR! Sérieusement, je prends le temps de décompresser et je maintiens ma santé mentale.

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Action: Un poste essentiel dans la chaîne d’approvisionnement des céréales, contribuant à la livraison des produits de nos clients.

Quel est votre rôle au sein de l’équipe de la chaîne d’approvisionnement des céréales?

Je surveille et coordonne les mouvements essentiels de céréales dans l’ensemble du réseau du CN. Je travaille avec les membres d’une petite équipe; nous communiquons avec les clients internes ou externes, et nous veillons à ce que la demande soit synchronisée avec l’exécution.

Cette année a été particulièrement difficile pour les agriculteurs et la chaîne d’approvisionnement. Quel a été le plus grand défi pour vous dans le contexte de la pandémie?

La chaîne d’approvisionnement a dû faire face à toutes sortes de défis pendant cette campagne agricole, notamment une récolte tardive, des barrages sur la voie et du mauvais temps. Mais le plus grand défi a été de faire face aux effets de la COVID-19 et de prendre des mesures spéciales pour poursuivre la livraison des produits de nos clients et communiquer avec eux, alors que bon nombre de gens sont en télétravail.

Comment avez-vous vaincu ces obstacles?

Grâce à de nouveaux outils, comme l’application MS Teams, nous avons appris à communiquer plus efficacement et à travailler de façon plus cohérente, quel que soit notre emplacement dans le réseau. Je suis très fière de la qualité des communications que l’équipe de la chaîne d’approvisionnement des céréales a pu fournir pendant cette période sans précédent.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur votre travail qui pourrait les surprendre?

Le transport des céréales est une activité très dynamique, tant pour le CN que pour ses clients. Il ne s’agit pas simplement de mettre des trains en place et de les acheminer à leur destination. Les clients doivent contrôler le classement et la qualité des céréales, et établir des calendriers de livraison avec les agriculteurs. Nous devons tous travailler en étroite collaboration et veiller à tenir nos engagements envers les ports, d’où les céréales sont expédiées vers les marchés internationaux.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je m’efforce de garder une bonne concentration. Il est facile de se laisser prendre dans le tourbillon de la vie quotidienne. Nous ne pouvons pas nous soustraire aux mesures telles que le lavage des mains ou le port du masque. J’applique le principe des quatre secondes de réflexion avant de commencer une nouvelle tâche et je m’assure ainsi de bien comprendre ce que j’ai à effectuer.

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Action: Mû par un véritable esprit d’équipe, Alan est reconnu au Terminal intermodal de Brampton pour son désir inébranlable de bien travailler de manière sécuritaire malgré les défis de la pandémie.

Le Terminal intermodal de Brampton est un endroit occupé. Quel travail faites-vous et comment les choses ont-elles changé durant la pandémie?

Je suis chef d’équipe Exploitation et je traite principalement avec les entreprises de camionnage. Je suis chargé d’affecter le personnel pour améliorer notre service quotidien et j’agis comme intermédiaire entre la direction de CNTL et les répartiteurs.

La sécurité a toujours été au centre de nos préoccupations. Nous avons eu à faire de nombreux ajustements importants durant cette pandémie pour nous assurer que tout le monde rentre à la maison sain et sauf. J’interagis avec des dizaines de camionneurs chaque jour et je dois m’assurer qu’ils respectent les règles de distanciation physique (2 mètres/6 pieds) au terminal. Je dois aussi assurer le transport sécuritaire des équipes d’un triage à l’autre dans mon véhicule de travail.

En tant que chef d’équipe Exploitation, comment se sent-on quand on fait partie d’un service essentiel?

Je suis vraiment fier et je m’estime chanceux de faire partie d’une entreprise formidable en ces temps d’incertitude. Je trouve que les médias sous-estiment le rôle essentiel de notre secteur. Nous soutenons les demandes de l’économie canadienne. Les produits alimentaires et les fournitures médicales sont disponibles sur les tablettes grâce au travail acharné des cheminots du CN.

Quels sont les plus grands défis de votre travail?

Notre industrie a été durement touchée, d’abord par les blocages ferroviaires, puis maintenant par la pandémie de COVID-19. Ces derniers temps, nous avons parfois manqué de main-d’œuvre, ce qui nous a rendu la tâche difficile lorsque le volume était élevé, mais nous avons toujours su nous serrer les coudes pour respecter nos engagements.

Qu’aimez-vous de votre travail?

Dès mon arrivée au CN, en mai 2018, tout le monde s’est montré disposé à m’aider. Mes collègues s’empressent de répondre à mon appel et m’aident à m’améliorer et à acquérir des connaissances. Cela me motive encore plus à fournir un excellent travail.

Comment avez-vous travaillé pendant la pandémie?

Grâce à une communication constante avec nos services, nous avons été en mesure de prévenir les difficultés. Dans certains secteurs, on n’est même pas en mesure de fournir des masques ou des gants aux employés. Le CN a su agir rapidement pour s’approvisionner en fournitures médicales en vue de la pandémie.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur votre travail qui pourrait les surprendre?

Mon travail est complexe. Je me fais souvent appeler tôt le matin (habituellement deux heures avant que mon réveille-matin ne sonne!) pour aller donner un coup de main pour réduire l’accumulation de tâches. Je dois parfois rentrer au travail pendant mes jours de congé pour apprendre de nouveaux systèmes ou prêter main-forte en cas de changements au triage. J’adore mon travail.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

J’essaie de faire de l’exercice quotidiennement pendant mon temps libre et de bien m’alimenter. Au travail, je prends toutes les précautions de santé et de sécurité : masques, distanciation et désinfectant. Je pense qu’il est important de prendre cette pandémie au sérieux. Ce n’est pas parce qu’on est fort et en santé qu’on ne peut pas transmettre la COVID-19 à une autre personne.

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Action: Préposée à l’entretien des signaux de premier ordre, Alaina a fait baisser de moitié en deux ans le nombre d’appels de dépannage grâce à ses normes élevées et à la qualité de son travail. Les voies dans son territoire sont bien entretenues, ses vérifications sont toujours exécutées, sans compter qu’elle est disposée à apprendre et à aider les autres.

Que faites-vous en tant que préposée à l’entretien des signaux au CN?

J’assure l’installation, l’entretien, les vérifications, le remplacement et la réparation du matériel de signalisation ferroviaire et de communication. Je suis au service du CN depuis cinq ans et demi.

Comment se sent-on quand on fait partie d’un service essentiel?

J’ai toujours pensé que je jouais un rôle important au CN dans la sécurité du public, même avant la pandémie mondiale. Cela me tient à cœur, mais je me soucie aussi de mes amis, de ma famille et de mes collègues, qui comptent sur moi pour pouvoir franchir un passage à niveau en toute sécurité.

Qu'est-ce qui vous a amenée à occuper un poste au chemin de fer?

Après avoir fait cinq ans d’études collégiales et obtenu deux diplômes, j’ai décroché un emploi de rêve dans un bureau climatisé. Or, je me suis vite rendu compte que ce qui me passionne vraiment, c’est le travail manuel, à l’extérieur, dans un domaine où je me sens utile. Je sais que j’ai fait le bon choix en devenant cheminot. Je vais travailler tous les jours avec un but en tête et j’ai l’occasion de côtoyer des gens formidables qui tirent fierté de ce qu’ils font.

Quels sont les défis de votre travail?

Les défis physiques sont assez évidents : composer avec les mauvaises conditions météorologiques, lever des objets lourds et être sur appel. Et bien sûr, les choses ne se brisent jamais au bon moment. Il m’arrive de me faire appeler au travail un samedi après-midi pendant que je passe du temps avec ma famille. Mais je sais parfaitement dans quoi je me suis embarquée, alors je râle un peu, puis je m’exécute.

Qu’aimez-vous de votre travail?

J’aime la liberté que me procure mon travail. Je planifie moi-même mes semaines et je décide, dans une certaine mesure, de ce que je fais au cours d’une journée. J’aime aussi les personnes avec qui je travaille au quotidien. J’aime travailler avec un but et savoir que ce que je fais a de réelles répercussions sur les autres.

De quoi êtes-vous la plus fière dans votre travail?

Je suis fière d’avoir persévéré dans un milieu presque exclusivement masculin, moi, une femme qui a travaillé dans un environnement de bureau. Pour bien des gens, je n’allais pas réussir, mais à force de travail, je suis parvenue à prouver que je suis capable de conduire un camion-grue! Si vous travaillez fort, vous pouvez accomplir tout ce que vous vous êtes mis en tête de faire.

Qu’aimeriez-vous que les membres du personnel apprennent sur votre travail qui pourrait les surprendre?

Le chemin de fer ne dort jamais. Les préposés à l’entretien des signaux doivent se tenir prêts à réagir, jour et nuit, beau temps, mauvais temps.

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Action: Prendre l'initiative durant cette pandémie pour aider l'équipe, peu importe l’endroit et les travaux requis.

D'où vient votre détermination ?

Je suis simplement reconnaissant d'avoir un bon travail et de faire partie d’un tout qui soit positif et qui aide le pays. Ici, c'est vraiment comme une famille; on s'offre le dîner ou on apporte des collations à partager et tout le monde s'occupe des autres. Au sein d’un tel environnement, on veut donner le meilleur de soi-même et prêter main forte à ses collègues parce que nous sommes tous dans la même situation. Je vais donc aider sur la voie de réparation, dans la cour ou partout où l'on a besoin de moi.

Comment abordez-vous votre travail aujourd'hui ? Quelle a été la principale différence ?

C'est comme d'habitude, mais avec beaucoup de prudence. Nous devons respecter la distanciation physique dans la mesure du possible, porter un masque et ne pas partager autant d'outils. Sur le plan personnel, je me maintiens également en meilleure forme en marchant et en prenant des vitamines.

Comment faites-vous pour rester en bonne santé et en sécurité à la maison ?

J'ai un fils de 17 ans qui n'est pas à l’école à cause de la pandémie, alors nous faisons ses devoirs ensemble pour demeurer à jour. Nous jouons au football et au base-ball. J'ai aussi un gymnase à domicile que j'utilise cinq jours par semaine. Après la fin du quart de nuit, nous allons parfois courir au parc parce qu'il n'y a personne.

Vous êtes une recrue. Qu'est-ce qui vous a surpris dans votre travail au CN ?

Je suis nouveau au CN, je ne le suis pas dans le secteur ferroviaire. J'ai plus de 18 ans d'expérience dans les chemins de fer d'intérêt local. C'est ma première expérience de travail sur une ligne de classe 1 et le professionnalisme de mes collègues et de la direction ainsi que le respect qu'ils ont pour ce métier se démarquent vraiment. Je me suis senti bienvenu au sein de l'équipe dès le premier jour.

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Action: Éric a conservé des normes rigoureuses et une qualité de travail élevée au plus fort de la pandémie. Il est un joueur d'équipe qui fait tout pour que le service fonctionne.

Quel est votre travail au CN ?

En tant que préposé à l'entretien des signaux, mon travail consiste à m'assurer que les systèmes de signalisation soient conformes aux normes, que les 15 passages à niveau de mon territoire soient fonctionnels, et ce pour assurer la sécurité des équipes de train et du public. Nous effectuons aussi des tests réguliers pour les aiguillages.

Votre territoire est l’un des plus difficiles à maintenir de la division. Quels en sont les défis?

Je dois avoir des yeux tout le tour de la tête. Je suis exposé aux intempéries. Je peux recevoir un appel de détresse à tout moment. Je travaille dans un couloir achalandé, également utilisé par les chemins de fer d’intérêt local et où se croisent différentes subdivisions. J'ai besoin de prévoir mes tests de signalisation en évitant le passage des trains. La plupart du temps, je travaille seul, il est donc extrêmement important de garder la tête froide et de rester concentré. Il faut s'attendre à l'inattendu et je crois fermement au vieil adage « la bonne planification permet d'éviter les mauvaises performances ».

Quel effet cela fait-il de faire partie d'un service ferroviaire essentiel ?

C'est très gratifiant. Tant que je fais mon travail selon les normes du CN, je sais que les équipages peuvent compter sur mon travail à la Signalisation et que nos trains continueront de rouler.

Vous êtes une recrue. Qu'est-ce qui vous a surpris au CN ?

J'ai 22 ans d'expérience dans le secteur ferroviaire et deux ans au CN. Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'engagement envers la sécurité et le souci du détail du personnel syndiqué et des dirigeants. Mes collègues se préoccupent vraiment des autres et il fait bon de savoir que je peux compter sur eux. Cela fait une différence.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre travail ?

Je prends la sécurité très au sérieux. Lorsque les gens s’attardent à mon territoire, ils constatent que quelqu'un a bien fait son travail. Cela me rend fier.

Comment restez-vous en bonne santé et en sécurité ?

Je suis les protocoles. J'utilise un masque au travail et les fournitures que la direction m'a données, comme du désinfectant pour les mains et des lingettes. Nous ne prenons pas de raccourcis, nous observons la distanciation physique et essuyons nos véhicules et nos équipements pour ceux et celles qui suivront.

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Action: Soutenir 24 heures sur 24 le personnel du CN qui télétravaille pendant la pandémie.

Quel est votre poste et assumez-vous de nouvelles responsabilités pendant la pandémie?

Je suis chef d’équipe au soutien à la haute direction. Je lui apporte un soutien technologique – et aux adjoints administratifs - lors d’événements importants, comme l’Échange entre leaders, l’assemblée annuelle et les réunions du Conseil d’administration. Je travaille également avec les fonctions de l’I et T pour intégrer de nouvelles technologies susceptibles d’augmenter la productivité. Pendant la pandémie, j’aide des services à gérer leurs processus de télétravail afin que tous disposent des outils nécessaires pour le travail à domicile. Je soutiens le comité de télétravail de l’I et T qui gère le passage à un environnement de télétravail permanent ou mixte.

Comment se sent-on quand on fait partie d’un service essentiel comme l’I et T qui soutient un très grand nombre de télétravailleurs?

C’est un grand privilège et, aussi, c’est motivant de voir tant de membres de l’équipe I et T travailler en collaboration pour que l’expérience de télétravail soit la plus concluante possible en cette période difficile. Je suis fier de voir que le CN se soucie de la sécurité de son personnel.

Jusqu’à maintenant, quel a été le plus grand défi dans le cadre de votre travail?

Fournir un soutien technologique à tout le personnel qui télétravaille, et ce, dans un délai serré. L’équipe devait veiller à ce que tout le monde soit fonctionnel rapidement et en toute sécurité.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre travail?

La capacité d’aider plusieurs collègues appartenant à différentes fonctions du CN. Je suis fier de ce que l’I et T accomplit pour les aider à bien faire leur travail, par exemple, en mettant en place des outils de productivité comme Teams. Cela fait plaisir d’entendre les gens en parler comme d’une expérience positive. Toute l’équipe I et T est heureuse de ce qu’elle a réalisé.

Comment gardez-vous le moral en ces temps incertains ?

Nous avons eu dans ma famille de graves problèmes de santé. J'ai donc appris à ne rien tenir pour acquis. J'essaie de ne pas me préoccuper de ce qui échappe à mon contrôle, mais d'apprécier chaque jour et de chérir les personnes qui m'entourent et qui sont les plus importantes.

Qu’aimeriez-vous que les collègues apprennent sur l’I et T qui les surprendrait?

L’I et T offre un éventail incroyable de services et un savoir-faire technologique très diversifié comme fournir du matériel, ériger des pylônes de télécommunication de 300 pieds, enfouir des fibres optiques pour donner accès à l’Internet, gérer des systèmes de sécurité complexes et critiques, telle que la CIT, rester à la fine pointe des nouvelles technologies favorisant les activités du CN et planifier celles qui favoriseront son avenir. L’I et T comprend plusieurs équipes, mais nous travaillons en étroite collaboration pour rehausser sans cesse notre déploiement de technologies grâce à des processus améliorés tels que le nouveau modèle opérationnel de l’I et T qui permettra d’aider les clients de manière plus efficace et collaborative.

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je suis les consignes du gouvernement, je lis les communiqués du CN à propos de la COVID-19 et je m’y conforme. À la maison, je fais un appel FaceTime à ma famille une fois par semaine pour garder le contact.

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Action: Chauffeur pour le CN depuis 23 ans afin de livrer les biens à des clients majeurs, dont Walmart. Réalisation d'une vidéo pour remercier les gens de se confiner pendant la pandémie.

Pourquoi avez-vous décidé de faire une vidéo ?

J’ai reçu un colis de la part d’un client contenant des fruits frais et des collations, du désinfectant pour les mains et un mot de remerciement pour la livraison de leurs biens. Mais je ne faisais que mon travail, un travail que je me sens chanceux d'avoir. Je voulais joindre tous mes amis Facebook qui sont confinés et les encourager, leur faire savoir qu'ils font ce qu'il faut en limitant leurs contacts avec les autres et en restant à la maison. Ce sont ces gens qui aideront à résoudre ce très grave problème.

Depuis combien de temps êtes-vous chauffeur pour le CN ?

Presque 23 ans. Je conduis dans toute l'île de Vancouver et je livre aux clients du CN, dont Walmart.

À quoi ressemble une journée typique ?

Je commence à 9 h et je conduis 10 à 12 heures par jour. C'est long, mais je suis au grand air et j'aime rencontrer les clients et leur apporter les marchandises dont ils dépendent. Ces jours-ci, beaucoup sont particulièrement reconnaissants de mes services.

Qu'est-ce qui vous plaît dans votre travail ?

Je suis heureux de travailler pour une grande entreprise comme le CN. Les horaires réguliers me permettent de mettre de la nourriture sur la table. J'ai le sentiment de faire partie de l'équipe. Je suis également fier de mon rôle pivot qui consiste à aider le CN à fournir des biens essentiels aux gens qui en ont besoin. Je prends mon travail très au sérieux. Je n'ai jamais eu d'accident ni même de contravention pour excès de vitesse durant toutes mes années de conduite. Le CN reconnaît de telles performances en décernant des prix de conduite sécuritaire aux propriétaires exploitants. J'ai également apprécié les fournitures que j'ai reçues du CN pendant cette pandémie, comme un masque, des gants et du désinfectant pour les mains pour assurer ma sécurité. Tous ces gestes contribuent grandement à me motiver à donner le meilleur de moi-même.

Comment gardez-vous le moral en ces temps incertains ?

Nous avons eu dans ma famille de graves problèmes de santé. J'ai donc appris à ne rien tenir pour acquis. J'essaie de ne pas me préoccuper de ce qui échappe à mon contrôle, mais d'apprécier chaque jour et de chérir les personnes qui m'entourent et qui sont les plus importantes.

Comment restez-vous en bonne santé ?

Nous possédons cinq acres de terre. Je profite donc de mes fins de semaine de congé pour faire avancer des projets. La présence de mes petits-enfants me permet de rester actif. Je viens de construire une cabane dans les arbres avec mon petit-fils.

Avez-vous un message pour les autres conducteurs ?

Les gens dépendent de nous comme jamais auparavant. Gardez l'esprit ouvert et concentrez-vous sur le travail que l'on vous demande de faire pour répondre aux besoins de nos clients. Soyez en sécurité.

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Matthew Chung and John Frederick , officiers de sécurité, Centre d’entretien de locomotives Walker, Edmonton, AB.

Action: Aider la gestion à planifier les actions et les initiatives relatives à la COVID-19. S'assurer que tout le personnel suit le processus et les règles mis en place par les autorités de santé publique et gouvernementales et par le CN, en portant toujours à l'attention de la gestion toute préoccupation concernant les facteurs de stress ou de sécurité au travail.

Quel a été votre travail durant cette pandémie ?

Nous avons instauré des réunions hebdomadaires pour discuter de la sécurité avec les gens des ateliers. Nous y abordons des sujets différents qui incluent toujours l’information la plus récente sur la COVID-19, la sécurité générale et les Règles vitales. Nous aidons à trouver les informations les plus à jour pour répondre aux questions et aux préoccupations concernant la COVID-19, ainsi que d'autres questions de santé et de sécurité.

À quoi ressemble une journée typique ?

Elle commence toujours par un briefing sur la sécurité dirigé par le chef de l'atelier. Nous passons en revue les nouvelles du CN sur la pandémie et renforçons les procédures de travail sécuritaires. Chaque membre du personnel peut s’entretenir avec son superviseur, seul à seul, relativement à ses préoccupations en matière de sécurité. Si une question est sans réponse, nous effectuons la recherche pour y répondre. Ensuite, nous inspectons l'atelier pour nous assurer que tout fonctionne conformément aux directives de sécurité.

Quels ont été les plus grands défis de travailler pendant une pandémie ?

Le plus grand défi a été d'apaiser l'incertitude et la peur entourant la COVID-19 dans l'atelier. Le personnel est nerveux, et c’est compréhensible. Il est donc important de faire preuve d'empathie et de dissiper les idées fausses au moyen des faits scientifiques.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

MC: L’ouverture, l’accueil et soutien de mes collègues m'ont rendu vraiment fier de faire partie de cette équipe.

JF: Je suis très fier des gens avec qui je travaille et de leur capacité à accepter les changements que nous devons implantés pour notre sécurité et celle de nos familles tout en garantissant le transport des biens essentiels dans le système. Les gens ont adopté les nouvelles procédures comme si elles avaient toujours fait partie de notre quotidien, que ce soit les heures de départ décalées, les salles de repos différentes ou un contrôle de santé à l'entrée de la propriété.

Qu'est-ce qui vous a le plus surpris dans cette période difficile ?

MC: Le soutien des cheminots du CN les uns envers les autres a été incroyable. Ils ont été nombreux à proposer de bonnes idées pour améliorer la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur de l'atelier.

JF: Je suis surtout surpris par la facilité d’adaptation des gens aux importants changements que nous devons apporter pour traverser cette pandémie et par l’entraide dont ils font preuve. Je suis étonné et encouragé par la façon dont notre famille du CN s'adapte à tout cela.

Comment restez-vous en bonne santé et en sécurité ?

MC: Je fais ma part quand je ne suis pas de service en restant à la maison. Je suis en contact avec des amis et ma famille grâce à la technologie et en me tenant informé de l'actualité.

JF: Pour ma santé physique, je suis les conseils relatifs à l'hygiène des mains et la distanciation sociale prodigués par les services de santé publique. Comme je suis la seule personne de mon ménage à travailler pendant cette période, je fais mes courses seul, en gardant autant de distance que possible avec les autres et en portant un masque.

Pour ma santé mentale, mes frères et moi discutons en groupe avec notre père tous les jours, même si nous sommes tous dans des provinces différentes. Du côté de la famille de ma conjointe, nous jouons au BINGO sur Zoom et Facebook chaque semaine. C’est un grand succès avec une moyenne de 20 à 30 joueurs de BINGO !

« Merci de travailler en toute sécurité et de faire votre part pour assurer la sécurité du CN. » - Matthew Chung

« Gardez la tête haute, cela ne durera pas éternellement. Si nous continuons à travailler en équipe, tant au travail qu'à la maison, pour rester en bonne santé et en sécurité, notre vie reviendra à la normale. Les activités et les rencontres sociales qui nous manquent seront d'autant meilleures et auront une signification plus grande. » - John Frederick

Action :

Que faites-vous au CN ? (Kevin Lemp répond)

En tant que superviseur mécanique, je m'occupe de la main-d'œuvre, des charges de travail, de la réparation des voitures et de leur déplacement. La priorité absolue est de s'assurer que le travail est effectué de manière sûre et efficace.

Qu'est-ce qui vous a donné l'idée de la solution d'eau de Javel ?

Nous n'avions plus de produits d’aseptisation habituels tels que les lingettes Clorox. En parlant à mes collègues, Mychal Gunter, superviseur mécanique et Scott Waila, conducteur, et en suivant les médias, nous savions que ces produits allaient manquer. J'ai regardé ce que nous avions en stock et j'ai remarqué beaucoup d'eau de Javel de qualité industrielle, un nettoyant à base de peroxyde et quelques flacons vaporisateurs. Après avoir fait quelques recherches en ligne, nous avons créé nos solutions de Javel avec les bons ratios. Nous avons étiqueté les bouteilles et informé les conducteurs. Nous avons rédigé une fiche de référence que nous avons affichée dans les cantines et qui expliquait comment obtenir le bon ratio afin que la solution puisse être utilisée pour n'importe quelle taille de récipient et que la solution soit utilisée dans les 24 heures afin qu'elle soit toujours efficace.

Quels ont été jusqu'à présent les plus grands défis à relever pour travailler pendant une pandémie ?

Respecter les consignes d'éloignement physique ou d’aseptisation. Nous exerçons un travail manuel et collaborons souvent entre nous pour l'accomplissement de nos tâches ou nous entraider. Qu'il s'agisse de soulever des objets lourds, de tenir des outils pour un collègue ou simplement de conduire quelqu'un quelque part, maintenir une distance physique est plus facile à dire qu'à faire la plupart du temps.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre travail ?

Nous surmontons tous les défis en maintenant les trains en marche pour ce pays et pour les personnes qui ont besoin des marchandises que nous expédions.

Comment rester en bonne santé et en sécurité ?

En suivant les directives. Se donner un peu plus d'espace au travail, rester chez soi quand je peux et travailler davantage à la maison. C'est une bonne occasion de mener à bien tous ces projets qui ont été mis en veilleuse pendant si longtemps.

"Je suis heureux que nous puissions faire quelque chose et jouer notre rôle dans tout cela. Cela a beau ressembler aux affaires courantes, c'est quand même plus propre que d'habitude! Je sais que ce que nous faisons compte."

-Kevin Lemp

En tant que travailleur essentiel, quel a été votre travail depuis le début de la pandémie?

Je fais partie de l’unité Sécurité du réseau et renseignements (SRR) de la Police du CN; avec les membres de l’équipe Sécurité de l’entreprise, je travaille à retrouver les employés qui, malheureusement, ont reçu un résultat positif de dépistage de la COVID-19. Nous communiquons avec ces gens afin de déterminer où ils sont allés et quand, et avec quelles personnes ils ont été en contact, pour que celles-ci sachent qu’elles courent des risques. Les renseignements recueillis sont transmis à la direction, qui évalue la pertinence de prendre des mesures d’atténuation afin de désinfecter des lieux ou des véhicules. Certains employés du CN peuvent se faire demander de se placer en isolement volontaire, compte tenu de l’exposition subie.

Ceci n’est qu’un aperçu de la collaboration globale mise en place dans de nombreuses fonctions du CN pour faire face à la pandémie, et le processus fonctionne très bien. En plus de s’acquitter de ces tâches, notre unité continue de surveiller les menaces dirigées contre le secteur ferroviaire et de signaler à la direction les divers risques en matière de sécurité. Je suis également le coordonnateur eRailsafe pour le compte du CN, et je m’assure que les entrepreneurs du CN sont homologués dans les meilleurs délais.

Quel a été le plus grand défi pour vous jusqu’à présent?

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre travail?

Je travaille dans une unité formidable. Nous collaborons les uns avec les autres et lorsqu’un collègue a besoin d’aide, nous répondons à l’appel. Nous avons fait face aux blocages des voies ferroviaires et nous affrontons maintenant la pandémie, sans qu’il y ait de conflits au sein de l’équipe. Notre unité travaille en étroite collaboration avec le groupe Exploitation - Police du CN, ainsi qu’avec les équipes Atténuation des risques et Maintien des activités, afin de fournir à la direction les renseignements nécessaires à la prise des décisions cruciales et au maintien de l’exploitation ferroviaire. Notre équipe SRR est dirigée par le chef adjoint Brandon Myers et l’inspecteur Robert Zawerbny.

Qu’est-ce qui vous surprend le plus en ces temps difficiles?

Pour être honnête, rien ne me surprend vraiment ces jours-ci, sauf peut-être le fait que le papier de toilette ait été le premier produit à disparaître des tablettes d’épicerie!

Comment faites-vous pour rester en forme et en sécurité?

Je fais du télétravail et ma famille a des contacts limités avec le monde extérieur. Nous faisons quelques aller-retour à l’épicerie pour acheter les produits essentiels. Comme j’habite au Mississippi, j’ai pu passer du temps à l’extérieur plus rapidement que la plupart des employés du CN – depuis le début de la pandémie, j’en ai donc profité pour marcher et prendre de l’air.

«Quelle chance d’être en santé et d’avoir un emploi. Il y a plein de gens qui luttent pour conserver l’un ou l’autre en ce moment. À une époque où plusieurs se plaignent d’un tas de petites choses, nous devons nous efforcer d’avoir une vue d’ensemble et d’apprécier tout ce que nous avons»

-David Smith